|
|
Comme toutes les belles histoires, celle Parada débute par "Il était une fois ... un clown".
Des nez rouges au fond des poches, le sourire comme ambassadeur, une volonté farouche de proposer un avenir aux enfants qu'il rencontre en 1992 dans les rues de Bucarest, Miloud Oukili a force de patience, convaint nombre de jeunes à quitter la vie de la rue, et à rejeter la violence et les dangers quotidiens qui en découlent.
En 1994, avec l'aide et le soutien d'un ami, il crée la Fondation Parada.
|
|
|
Parada s’est développée
en proposant une méthode originale de réinsertion
sociale des enfants marginalisés à travers les
arts du spectacle, et particulièrement ceux du cirque.
Approchés sur leur lieu de vie et sur le mode ludique
propre à l’enfance par le biais de spectacles
de rues, ces enfants perdus, que la société
rejette, sont invités à entrer à leur
tour dans le spectacle.
La discipline du cirque les amène petit à petit à retrouver un certain nombre de repères et à se donner les moyens de reprendre pied dans la vie.
|
|
|
Parada
tente de répondre à une question essentielle : Qui
Suis-je ?
« Je
ne suis pas une chose, je suis quelqu’un »,
mais aussi aux besoins les plus basiques tels que :
« J’ai besoin de grandir », «J’ai
besoin d’une famille »,
«J’ai besoin de créer », «J’ai
besoin d’étudier, de m’exprimer »,
«J’ai besoin de ne plus être discriminé,
d’aimer, d’être aimé comme une personne,
de ne pas être blessé »,
« J’ai besoin de me projeter dans un avenir ».
|
|
|
|